Ethereum a franchi l’une des plus grandes étapes vers l’activation de la preuve d’enjeu (PoS) ce mercredi en déployant avec succès la fusion sur le réseau de test Ropsten. La fusion est l’un des composants critiques de la mise à niveau de la couche de consensus, précédemment connue sous le nom d’« Ethereum 2.0 ».
L’opération de testnet, qui a eu lieu mercredi à 16 h 10 UTC, marque une étape importante dans un long processus technique connu dans l’espace cryptographique sous le nom de « The Merge ». Cette dernière verra Ethereum abandonner son modèle de consensus Proof-of-Work actuel en faveur du Proof-of-Stake, plus économe en énergie. Cette mise à niveau devrait notamment permettre de réduire d’environ 90 % le taux d’émission de jetons ETH.
La fusion d’hier, mercredi est essentielle pour vérifier si les logiciels clients utilisant les nœuds Ethereum fonctionnent sans problème. Des équipes de logiciels clients ont participé à la fusion, notamment Lighthouse, Lodestar, Prysm, Teku, Besu, Erigon, go-ethereum (geth) et Nethermind.
Le même processus devrait se produire plus tard cette année avec la fusion du réseau principal Ethereum, dont la date n’a pas encore été fixée. En fait, l’événement d’aujourd’hui devait servir de séance d’entraînement majeure pour la fusion du réseau principal, qui verra Ethereum passer du consensus de preuve de travail à la preuve d’enjeu.
Avant Ropsten, les développeurs du noyau ont déployé avec succès la fusion sur le shadow fork d’Ethereum. Le shadow fork est une zone de transit privée du mainnet où les développeurs peuvent tester diverses fonctionnalités. Maintenant que la fusion a été testée sur Ropsten, si tout va bien, elle sera ensuite déployée sur les réseaux de test Goerli et Seoplia avant d’être finalement déployée sur le réseau principal.