La marque d’eau de source Évian a décidé de lancer sa propre collection de jetons non fongibles et s’implanter dans le Web 3. Comme toutes les grandes enseignes, l’entreprise pense qu’il est maintenant temps de prendre d’assaut le métavers, pour devancer la concurrence.
Le Web 3.0 est le théâtre d’une révolution dans le mode de consommation des utilisateurs d’internet. Grâce à lui, les artistes y proposent leurs œuvres, les clubs de foot lancent des produits dérivés pour leurs fans, les fabricants de vêtements habillent les avatars. Il y a aujourd’hui des NFT pour les passionnés de sport, ou même de cuisine. Évian décide d’investir ce monde virtuel, tout en douceur.
La marque veut vraiment débuter lentement, car la série de jetons non fongibles ne comporte que de vingt œuvres de l’artiste Sara Shakeel. Chacune représente une galerie d’art virtuelle qui a été creusée dans de la glace. Un univers qui s’inspire de l’endroit où se trouve les sources de l’eau vendue par Évian : les Alpes françaises.
D’habitude, les séries de NFT, sont composées de centaines ou de milliers de pièces, comme les 10 000 BAYC.
La préservation de la nature est toujours un maître mot chez Évian. Pourtant, le Web 3.0 a toujours été critiqué pour être énergivore. Le minage des cryptomonnaies et la production des autres actifs numériques sont énergivores à produire.
Mais la marque d’eau minérale en bouteille affirme que chaque NFT a produit autant de CO₂ qu’une publication sur Twitter. C’est d’ailleurs pour cette raison que la technologie Tezos a été choisie.
Les jetons non fongibles d’Évian rencontrent un succès immédiat dès leur sortie. Ils se sont vendus comme des petits pains, et la marque compte reverser toute la somme à un incubateur d’artistes nommé House Young Talent Trust.