La Corée du Sud commence à mettre la pression sur le PDG de Terraform Labs et de Luna, Do Kwon, alors que la saga du stablecoin UST prend une nouvelle tournure.
Le Coréen de 30 ans est prié de rendre compte de l’effondrement du réseau UST stablecoin, évalué à 18 milliards de dollars, qu’il a décrit avec arrogance comme « le plus ancien et le plus largement utilisé des stablecoins algo [rythmiques] existants ».
À la fin de la semaine dernière, les procureurs sud-coréens ont lancé une enquête officielle sur Terraform Labs. Cette décision a été prise après que cinq investisseurs coréens, dont les pertes cumulées s’élèvent à plus d’un million de dollars, ont déposé une plainte au pénal. Les victimes du réseau de cryptomonnaies Luna, qui s’est effondré, ont accusé Kwon de fraude et de violation de la réglementation financière.
Plus récemment, la 1ère unité d’enquête sur la cybercriminalité de l’agence de police métropolitaine de Séoul a révélé qu’elle avait approché les bourses pour geler les actifs de LFG, empêchant ainsi la firme de retirer les fonds de l’entreprise des comptes détenus sur les bourses de cryptomonnaies.
La police a déclaré qu’elle était intervenue après avoir trouvé des indices indiquant que des fonds avaient été détournés au sein de LFG, selon le rapport.
Cependant, la demande de la police n’est pas obligatoire en vertu de la loi et, par conséquent, on ne sait pas actuellement si les bourses vont se conformer à la demande et geler les comptes de LFG.
Toujours en rapport avec l’effondrement récent de l’écosystème Terra, les législateurs coréens rencontrent lundi et mardi les représentants de cinq des plus grandes bourses de Corée du Sud, selon le Chosun Daily.
Ces sociétés sont Upbit, Bithumb, Coinone, Korbit et Gopax. Elles devront probablement répondre à la question de savoir si elles doivent également être tenues pour responsables de la perte de fonds par les détenteurs de jetons.