Un groupe de près de deux douzaines d’investisseurs, dont Sequoia Capital, Andreessen Horowitz, la bourse de crypto-monnaies Binance et la société de gestion d’actifs Fidelity, a investi plus de 7,1 milliards de dollars pour soutenir l’offre de 44 milliards de dollars du dirigeant de Tesla et de SpaceX, Elon Musk, pour acquérir Twitter.
Le cofondateur d’Oracle, Larry Ellison, qui est également un investisseur dans Tesla, a remis le chèque le plus important, soit 1 milliard de dollars. Sequoia a apporté 800 millions de dollars, VyCapital 700 millions, Binance a financé 500 millions et Andreessen Horowitz a investi 400 millions, selon le document 13D modifié.
Le directeur général de Binance, Changpeng Zhao, a déclaré au Financial Times que sa bourse de crypto-monnaies offrirait à Musk un soutien presque inconditionnel pour le rachat de Twitter, après une transaction rapide qui a laissé aux parties peu de temps pour discuter des détails. « C’est plus un chèque en blanc », a déclaré Zhao après s’être engagé à verser 500 millions de dollars dans l’opération de Musk.
Pour les particuliers, aucun investisseur n’a investi plus d’un milliard de dollars et les grandes sociétés de capital-investissement sont toujours absentes.
« Elon est la seule personne que nous connaissons, et peut-être la seule personne au monde, qui a le courage, l’intelligence et les compétences nécessaires pour régler tous ces problèmes et construire la place publique que nous avons tous espéré et méritée », a déclaré Ben Horowitz, cofondateur et associé général d’Andreessen Horowitz, dans un tweet.
Avec les nouveaux engagements de financement, Musk réduira de moitié le prêt sur marge qu’il a contracté auprès d’un groupe de prêteurs, pour le porter à 6,25 milliards de dollars, et augmentera la part d’actions à 27,25 milliards de dollars. Le reste du prix d’achat sera payé par des emprunts auprès de banques internationales.
Le chef de Tesla s’est lancé dans une course effrénée pour obtenir des soutiens extérieurs afin de se joindre à son offre audacieuse pour la plateforme de médias sociaux, même si les groupes de capital-investissement traditionnels impliqués dans les rachats par endettement ont largement évité la transaction.