Le Royaume-Uni présentera cette année 2 projets de loi visant à réglementer le secteur de la crypto-monnaie et à faire en sorte que les bénéfices des ransomwares puissent être saisis par les autorités.
Le prince Charles, l’héritier du trône, a officiellement ouvert la nouvelle session du Parlement avec le programme législatif du gouvernement et a annoncé une nouvelle loi sur les services financiers pour « réduire la paperasserie » dans le secteur à la suite de la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne, aux côtés d’un projet de loi très attendu sur la lutte contre la criminalité économique.
L’ordre du jour, connu sous le nom de discours de la reine, est habituellement présenté par le monarque de 96 ans, qui n’a pas pu y participer en raison de « problèmes épisodiques de mobilité ».
S’adressant à la fois à la Chambre des Lords et à la Chambre des Communes, le Prince Charles a détaillé de nombreux engagements que le gouvernement de Sa Majesté réalisera. Il a mentionné que 22 projets de loi seront présentés, expliquant au Parlement que la « priorité du gouvernement est de développer et de renforcer l’économie et de contribuer à alléger le coût de la vie pour les familles. »
Parmi les projets de loi, un vise à renforcer le secteur des services financiers du pays, notamment en soutenant « l’adoption sûre des crypto-monnaies. » Selon la proposition de loi sur les services financiers, la mesure permettra de « [réduire] les formalités administratives dans le secteur financier » dans le but d’attirer les investisseurs au Royaume-Uni.
Le projet de loi sur la criminalité propose de « créer des pouvoirs permettant de saisir et de récupérer plus rapidement et plus facilement les crypto-actifs » afin d’atténuer les risques pour les personnes visées par des attaques de ransomware.
Une décision attendue puisque les chiffres accusent que les coûts sociaux et économiques dus aux crimes financiers étaient estimés à 8,4 milliards de livres sterling par an — plus de 10,3 milliards de dollars au moment de la publication.