En tant que pays émergent, la Tanzanie se prépare à l’adoption de la crypto-monnaie.
Samia Suluhu Hassan, Présidente de la Tanzanie, a conseillé la banque centrale à débuter une exploration sur les actifs cryptographiques en appuyant sur l’influence croissante des avoirs numériques sur le monde de la finance à l’échelle internationale. Elle révèle que nous sommes en train d’assister à l’émergence d’une nouvelle aventure grâce à Internet.
Elle met en avant le fait qu’il y a un manque d’adoption de la crypto-monnaie ainsi qu’un manque de développement si l’on regarde la région Est de l’Afrique. L’appel lancé à la banque centrale consiste à donner le coup d’envoi pour que celle-ci commence à travailler sur l’adoption et le développement de la crypto-monnaie dans le pays. La banque centrale ne doit pas être prise au dépourvu, annonce-t-elle, elle doit être prête.
De nombreux législateurs latins souhaitant plus d’adoption de la crypto-monnaie soutiennent les commentaires d’Hassan. Les législateurs en Afrique ne semblent pas être encouragés vis-à-vis de l’économie que représente la crypto-monnaie. Cependant, le Bitcoin P2P (Peer-to-peer) fonctionne bien.
Juste après l’Amérique du Nord, on voit comme étant une des plus grandes régions du commerce Peer-to-peer l’Afrique Subsaharienne avec un volume hebdomadaire de 16,5 millions de $.
Le Nigéria enregistre 8,5 millions de $ en termes de transactions BTC hebdomadaires. Ce qui donne au pays le 2nd rang mondial et la 1ère place dans la région. Le Kenya occupe la 2nde place dans la région avec 3 millions de $ de transactions par semaine suivi par le Ghana avec 2 millions de $. L’Afrique du Sud affiche 1,6 millions de $ et la Tanzanie est au 7ème rang avec un volume de 90000 dollars d’échanges enregistrées la semaine dernière.