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L’obligation en bitcoins du Salvador n’aurait pas attiré un seul investisseur : les créanciers s’inquiètent

Bitcoin El Salvador

Depuis cinq mois, le président du Salvador, Nayib Bukele, tente de vendre aux investisseurs internationaux une obligation garantie par des bitcoins. Il insiste sur le fait qu’il s’agit d’une meilleure option que de se tourner vers les prêteurs multilatéraux à Washington pour obtenir un financement plus conventionnel.

Il semble que cela ne fonctionne pas. M. Bukele, un fervent adepte des crypto-monnaies, n’a pas encore reçu un seul centime du milliard de dollars qu’il réclame, ce qui, ajouté à l’impasse des négociations avec le Fonds monétaire international, mettant l’accent sur la crainte des créanciers sur le fait que le pays ne parvienne pas à rembourser une dette de 800 millions de dollars au début de l’année prochaine.

Il existe des sources contradictoires concernant le nombre d’investisseurs intéressés par l’obligation. Bloomberg suggère qu’elle ne recueille aucun soutien, tandis que le ministre des finances du pays affirme qu’elle est sursouscrite à 50 %. Néanmoins, le gouvernement n’ayant pas encore présenté la législation nécessaire à la mise en œuvre de l’obligation, le temps presse.

Le président du Salvador, Nayib Bukele, a annoncé cette obligation en novembre, un peu plus de deux mois après que le Bitcoin est devenu monnaie légale dans le pays. L’objectif est de lever 1 milliard de dollars : 500 millions de dollars en bitcoins pour le trésor public et 500 millions de dollars pour financer le développement d’une « ville bitcoin » alimentée par l’extraction géothermique de bitcoins.

Actuellement, le pays détient un peu plus de 1 800 bitcoins, d’une valeur d’environ 70 millions de dollars.

L’obligation devait être lancée en mars, mais elle a été reportée à septembre. Le ministre des finances du pays avait alors affirmé que la guerre entre la Russie et l’Ukraine avait affecté le prix du bitcoin et que le moment était donc mal choisi pour lancer le produit. M. Bukele a donné une autre raison, déclarant que le retard était dû à la priorité accordée à la réforme interne des retraites.

Néanmoins, le président et le ministre des finances maintiennent tous deux que le pays présente un « risque zéro » de défaut de paiement, selon Bloomberg. Leurs propos contredisent les avis d’institutions telles que Moody’s et Fitch, qui ont toutes deux abaissé la note de crédit du Salvador au cours des derniers mois.

Bukele, pour sa part, n’écoute pas ; le président est connu pour se moquer des avis de Moody’s et du FMI.

 

 

 

 

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